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Conseil municipal de Montigny-en-Gohelle: le groupe communiste à la fête

PUBLIÉ LE 20/02/2014

Par La Voix du Nord

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Voila, c’est fini… Ce mercredi soir, le conseil municipal montignynois a vécu ses ultimes joutes avant le rebattage des cartes de fin mars.

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L’opportunité pour le groupe communiste et républicain de terminer en roue libre devant une salle affichant complet. Premier à prendre la parole qu’Edmond Bruneel exprimant sa surprise de voir Martine Hugot siéger alors qu’il avait lu dans nos colonnes qu’elle avait démissionné de son mandat « et rendu son écharpe et sa carte d’adjoint ». Sourire radieux sur le visage de Bruno Yard et embarras de la démissionnaire putative expliquant qu’elle n’avait « finalement pas envoyé de lettre de démission officielle » et qu’il y avait peut-être eu « un malentendu ». Devant la moue dubitative des élus communistes et les sourires entendus de ses ex-camarades PS, Mme Hugot concède : « Mais je comprends que vous vous posiez des questions ! » Au moment de voter le compte-rendu du conseil précédent, Jean-Marc Bouche s’emporte : « De toute façon, vous y mettez ce que vous voulez, c’est inadmissible !’ » Et alors que ce point est voté à l’unanimité du groupe PS (et des désormais dissidents), Edmond Bruneel reprend la main. Et s’étonne une nouvelle fois, toisant cette fois-ci le sécessionniste Claude Ponchaut, l’enjoignant à « prendre ses responsabilités ! » après avoir tenu des « propos inacceptables… Quand on traite le maire de totalitaire, il faut avoir le courage de le dire ici. Sinon, si on vote ce compte-rendu, cela veut dire qu’il y a un totalitaire et des complices ! » Claude Ponchaut, les yeux rivés sur ses documents, position qu’il maintiendra au fil de la séance, se borne alors à rétorquer : « Cela n’engage que M. Bruneel ! » Non loin de là, Bruno Yard est aux anges. Et, expédiant cette courte ultime séance, il fera même au groupe communiste le plaisir de faire adopter deux motions, l’une secouant pourtant le gouvernement Hollande. « C’est Noël en février ! » s’écrie-t-on alors dans le public. Mais les cadeaux ne seront pas partagés par tous. En fin de conseil, M. Bouche s’étonne que le maire n’ait toujours pas répondu à une question posée en octobre. « J‘ai jugé que votre courrier n’apportait pas de réponse » évacue B. Yard qui, face à l’énervement de son élu, conclue : « La réponse, la population la donnera en mars ! «Fermez le ban ! P.W.